Ils seront pas moins de 80 choristesvendredi 14 avril pour un concert exceptionnel de Gospel. Exceptionnel par le nombre. Exceptionnel aussi par le lieu. Ce sont en effet les murs de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse qui vibreront de ces voix toujours remarquables, pleines de chaleur et de joie.
C’est au Rotary de Balma que nous devons cette belle initiative, dont les bénéfices seront reversés à notre association pour nous aider à combattre la maltraitance infantile.
Que ses membres en soient ici remerciés chaleureusement.
Rendez-vous vendredi 14 avril, cathédrale Saint-Etienne à 20h30.
Prix des places 25 €.
Réservations :
Réservez votre place en scannant le QR code (ci-dessous)
L’art vole souvent au secours des grandes causes. C’est le cas une fois encore, grâce à nos amis du Rotary et plus particulièrement l’Interclub Toulouse/Grand Toulouse et le Club de Toulouse Terre d’Envol qui organisent le 21 avril prochain une vente aux enchères caritative. Celle-ci se déroulera à l’Etude de Maître Labarbe, Commissaire priseur, 3 Boulevard Michelet à Toulouse à 20h30. Si vous n’êtes pas à Toulouse le 21 avril, vous pourrez acquérir l’œuvre de votre choix en vous rendant sur le site interencheres.com
Mais avant ce moment fort, les amateurs d’art sont conviés dès 19h30, dans ces mêmes locaux, à un cocktail où ils pourront y rencontrer les artistes. Peintres, verriers, sculpteurs… plus de 100 artistes de renom ont accepté de participer à cette vente.
Le montant des entrées au cocktail (25 €/pers.) ainsi que les bénéfices de la vente seront intégralement reversés à L’Enfant Bleu de Toulouse. Inscription nécessaire avant le 14 avril. Cliquez ici pour réserver.
Pour une meilleure organisation, l’inscription au cocktail est nécessaire avant le 14 avril prochain. Pour cela, il vous suffit de cliquer sur le lien suivant ou encore de scanner le QR code (ci-dessous).
Notez bien cette date : le 25 mars prochain, plusieurs chorales se retrouveront à 20 h 30 à la salle des fêtes de Pompertuzat (31) pour chanter au bénéfice de L’Enfant Bleu de Toulouse.
Les enfants, aussi mignons soient-ils, n’ont pas forcément envie d’être vus par des inconnus, aux intentions parfois plus que douteuses. (Photo Jessica Rockow)
Les enfants ont eu raison de la discorde au Palais Bourbon. Une fois n’est pas coutume, lundi 6 mars l’Assemblée nationale a voté comme un seul homme. Le texte en question visait à mieux protéger le droit à l’image des enfants face à une dérive de certains parents qui n’hésitent pas à surexposer leurs progénitures sur les réseaux sociaux. Hors, selon Bruno Studer, à l’origine du projet de loi, nous savons désormais que 50% des images d’enfants que l’on retrouve sur les sites pédopornographiques proviennent des réseaux sociaux. Autre chiffre tout aussi affligeant, communiqué par le député: en moyenne, un enfant apparaît « sur 1 300 photographies publiées en ligne avant l’âge de 13 ans ». Une dérive inquiétante de certains parents qui ne semblent pas mesurer l’impact d’une telle surexposition sur les réseaux Sociaux.
Que prévoit cette loi ?
Tout d’abord la notion de « vie privée » de l’enfant dans la définition même de l’autorité parentale du code civil. Un respect auquel seront tenus les parents.
Ensuite, le droit à l’image de l’enfant sera exercé ensemble par les deux parents qui doivent tenir compte de l’avis de l’enfant. En cas de désaccord des parents, un juge pourra interdire la publication en l’absence des deux autorisations.
Le texte aborde également les cas plus extrêmes, ceux qui atteignent gravement à la dignité du mineur. Le texte permettrait au juge « une délégation forcée de l’autorité parentale ».
Selon le député porteur du texte, cette loi a non seulement pour objectif de «responsabiliser les parents » mais aussi de montrer aux mineurs que « les parents ne disposent pas d’un droit absolu sur leur image ».
Le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, a pour sa part pointé du doigt le risque que certaines images puissent encourager le « cyberharcèlement » ou bien encore « compromettre leur crédibilité pour des candidatures scolaires ou professionnelles” futures. Une réalité que les associations de protection de l’enfance ne connaissent que trop bien.
Ce texte protecteur s’inscrit dans la foulée de la loi sur « les enfants influenceurs », loi votée par le parlement en 2020 qui prévoit un encadrement des horaires et des revenus des mineurs dont l’image circule sur les réseaux sociaux.
Les politiques semblent s’emparer du délicat sujet des réseaux sociaux puisque la semaine dernière, les députés ont voté en première lecture l’obligation pour eux de vérifier l’âge de leurs utilisateurs ainsi que l’accord parental pour l’inscription des moins de 15 ans sous peine de sanctions.
Le projet de loi sur le droit à l’image des enfants est encourageant et nécessaire tant la dérive est forte. Il doit maintenant être approuvé par les sénateurs.
L’État accusé de non-protection d’enfant. À Toulouse, à bout de force et révoltée par des années de combat, la mère de Marie (prénom modifié) a décidé de taper fort. De taper haut.
L’affaire remonte à plusieurs années. Malgré une plainte et de nombreuses alertes et expertises psychologiques, Sarah Kadi n’a pu protéger sa petite fille des attouchements répétés de son père.
Agressée depuis ses 4 ans, la petite fille avait pourtant révélé clairement à sa maman que son « papa lui (me) touche le zizi ». Une plainte est alors déposée pour “faits incestueux”. Malgré cela, la justice a maintenu le droit de garde de son ancien conjoint – un week-end sur deux et la moitié des vacances. La plainte sera classée sans suite par “manque de preuves”.
Quelque temps plus tard, la jeune mère toulousaine découvrait indirectement que le père de son enfant a été jugé et condamné en 2019 à 2 ans de prison dont 6 mois ferme pour tentative de viol sur une autre mineure. Et qu’il a été inscrit, dans le même laps de temps, au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.
Il faudra attendre le mois de janvier 2022 pour que son ex-conjoint soit condamné par la Cour d’appel de Toulouse à 25 mois de prison et à un suivi socio-judiciaire de 3 ans pour “agression sexuelle incestueuse sur mineur”.
A la fin de l’année 2022, Sarah Kadi et son avocate Maître Myriam Guedj Benayoun, ont décidé de porter plainte contre l’État pour non-protection de la petite fille. Pour que justice leur soit rendue.
Le 7 janvier à Golbey (Vosges), un jeune adolescent âgé de 13 ans a décidé de mettre fin à sa jeune vie. Le suicide plutôt que de supporter un peu plus le harcèlement qu’il subissait au collège en raison de sa supposée homosexualité.
Face à lui, quatre ados, deux garçons et deux filles. Quatre collégiens qui ont admis s’être moqués à plusieurs reprises de Lucas.
Âgés de seulement 13 ans, ils seront jugés au printemps prochain pour « harcèlement scolaire ayant entraîné le suicide ».
C’est la conviction de la mère de la jeune victime qui a également déclaré, avec beaucoup de dignité, espérer que leur comparution devant la justice les fasse réfléchir et «qu’ils mènent des actions derrière». La maman de Lucas a déclaré vouloir intervenir dans les établissements scolaires pour sensibiliser les enfants au drame du harcèlement.
Cette nouvelle affaire a ému l’opinion publique à l’image du ministre de l’Éducation nationale M. Pap Ndiaye, bouleversé lors de son intervention devant le Sénat.
La nécessité d’inscrire la prévention systématique au harcèlement dans tous les établissements français est une évidence. La mort de Lucas le prouve. Dans la région toulousaine, L’Enfant Bleu intervient depuis de nombreuses années dans les établissements scolaires pour sensibiliser jeunes, enseignants mais aussi parents, à ce fléau. Un travail de fourmis. Un travail indispensable.
Le fait est connu et désespérant à la fois : internet et particulièrement le dark-web regorge de vidéos et photos montrant le viol d’enfants. Ces enfants existent vraiment et doivent être protégés. Ces crimes existent vraiment et doivent être punis. La bonne nouvelle c’est que les preuves existent elles aussi vraiment. Et n’oublions pas, sur internet rien ne disparaît jamais réellement…
Murielle Thibierge-Batude, experte en cybersécurité et présidente de l’association #IWAS, à l’origine du hashtag #Iwas qui a libéré la parole de nombreuses victimes en 2020, milite pour la création d’un système global pour mieux protéger les enfants. Et suggère d’utiliser l’intelligence artificielle pour permettre de détecter les intentions et actes pédocriminels en ligne au travers une veille technologique.
Tout comme L’Enfant Bleu, la présidente d’#IWAS milite pour la prévention à grande échelle. Murielle Thibierge-Batude propose notamment l’élaboration d’une méthodologie détaillant les événements redoutés, les objectifs de sécurité, les mesures de sécurité à prendre. Un document qui livrerait des scénarios stratégiques et opérationnels de l’attaquant, et expliquerait comment détecter les signaux faibles des victimes, comment et à qui les signaler.
Des sanctions exemplaires sont espérées dans ce nouveau cas de viols et d’agressions sur mineures (photo Elena Mozhvilo).
Le scandale a de quoi faire hurler et rappelle que malgré les scandales, nous n’en avons pas fini avec les prédateurs sexuels.
Celui qui défraie la chronique aujourd’hui s’appelle Jacques Bouthier. Ce richissime chef d’entreprise, qui dirige le groupe de courtage en assurances Assu 2000, est aujourd’hui accusé de viols sur mineures et au-delà.
En effet, les chefs d’accusation retenus contre lui au terme de l’enquête préliminaire débutée en mars dernier ne sont rien de moins que la « traite des êtres humains à l’égard de mineur et tentative, viols sur mineure de plus de 15 ans, recours à la prostitution d’un mineur » sans oublier les « agressions sexuelles sur mineure de moins de 15 ans »
L’histoire est on ne peut plus sordide : âgé de 75 ans, M. Bouthier aurait « offert » durant cinq ans un toit et de l’argent à une jeune fille sans domicile, exigeant, selon les dires de la victime, en contrepartie des rapports sexuels quand il le souhaitait. À 22 ans, trop âgée pour le septuagénaire, il aurait alors exigé de la jeune femme qu’elle lui trouve une remplaçante. Une adolescente de 14 ans a alors pris sa place. Ainsi libérée, la jeune femme a décidé de les filmer dans le lit et de porter plainte auprès de la police en veillant à lui remettre les preuves de ses accusations.
Acculé, l’assureur aurait cherché à faire enlever la plaignante pour se saisir de la vidéo et la contraindre à quitter le pays. Pour cela, du renfort a été nécessaire. Il l’aurait trouvé en la personne de… sa femme, deux employés de son entreprise ainsi que d’un ancien gendarme, tous désormais mis en examen et incarcérés.
Non, vous ne rêvez pas, il ne s’agit pas d’un mauvais film mais bien de la triste réalité qui se rappelle trop souvent à nous. Et la démission annoncée de M. Bouthier ce mardi 24 mai, soit quelques jours après la révélation des faits, ne suffira pas à faire taire la colère que suscite ce genre d’individus.
Alors que Twitter était récemment sous les feux des projecteurs suite à son rachat par le milliardaire Elon Musk, le célèbre réseau social est aussi dans le viseur de la Cofrade (qui veille à la bonne application des droits de l’enfant en France) et de l’OPEN (observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique). Ces derniers dénoncent dans une tribune, le laxisme des autorités françaises chargées de la surveillance des réseaux sociaux (ARCOM) , et principalement de Twitter.
Si ce dernier exclut des contenus « sanglants », il autorise, sous certaines conditions la publication de tout autre contenu, y compris des contenus à caractère pornographique. Il suffit pour cela de passer l’avertissement présenté par le site sans aucun contrôle de l’âge. Rappelons qu’en France, une récente loi oblige les plateformes numériques à prendre toutes les mesures techniques nécessaires pour s’assurer qu’aucun enfant ne puisse se déclarer majeur dans le but d’accéder à des contenus pornographiques
Face à cette réalité, la Cofrade et l’Open demandent :
1/ la suspension temporaire des réseaux sociaux qui ne respectent pas les textes législatifs de protection de l’enfance.
2/ la tenue sans délais d’’Etats généraux concernant la régulation des réseaux sociaux avec pour prisme principal la protection des enfants.
Un cri d’alarme auquel s’associe notre association confrontée si souvent aux drames provoqués par l’exposition des jeunes à des images pour le moins inappropriées.
Assassinée pour des « futilités ». C’est le terme choisi par le procureur au terme du procès des assassins de la jeune Alisha, survenu en mars 2021, à Pontoise. Après un procès loin des caméras, vu le jeune âge des accusés, les juges ont condamné, début avril, à 10 ans de prison les deux adolescents coupable du meurtre de la jeune collégienne, la préméditation n’ayant pas été retenue.
En mars 2021, Alisha est morte jetée dans la Seine après avoir été rouée de coups. Un meurtre pour régler un différent entre collégiens.
Une réalité qui donne des frissons. Que des adolescents règlent leurs frustrations, leur colère par une violence physique extrême jusqu’à donner la mort, devrait inquiéter notre société au plus haut point. DOIT nous alarmer. Car l’histoire se répète. Celle d’Alisha, 14 ans, harcelée par ses ex-amis, des collégiens de 15 ans, pour une histoire de cœur, des photos intimes postées sur les réseaux sociaux, cela ne vous dit rien ? Le drame est là, car tout ceci devient presque banal.
L’émotion immense qui a suivi l’annonce de la mort de la jeune fille a laissé place à l’inquiétude croissante des parents, inquiets, à juste raison, des proportions que prend le harcèlement scolaire. Aujourd’hui leur rôle est plus que jamais crucial. Tout comme l’est celui des politiques pour mettre un terme à un phénomène viral insoutenable.
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L'Enfant Bleu Toulouse Tél : 05 61 53 21 10
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