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L’heure du verdict

Assassinée pour des « futilités ». C’est le terme choisi par le procureur au terme du procès des assassins de la jeune Alisha, survenu en mars 2021, à Pontoise. Après un procès loin des caméras, vu le jeune âge des accusés, les juges ont condamné, début avril, à 10 ans de prison les deux adolescents coupable du meurtre de la jeune collégienne, la préméditation n’ayant pas été retenue. 

En mars 2021, Alisha est morte jetée dans la Seine après avoir été rouée de coups. Un meurtre pour régler un différent entre collégiens. 

Une réalité qui donne des frissons. Que des adolescents règlent leurs frustrations, leur colère par une violence physique extrême jusqu’à donner la mort, devrait inquiéter notre société au plus haut point. DOIT nous alarmer. Car l’histoire se répète. Celle d’Alisha, 14 ans, harcelée par ses ex-amis, des collégiens de 15 ans, pour une histoire de cœur, des photos intimes postées sur les réseaux sociaux, cela ne vous dit rien ? Le drame est là, car tout ceci devient presque banal.

L’émotion immense qui a suivi l’annonce de la mort de la jeune fille a laissé place à l’inquiétude croissante des parents, inquiets, à juste raison, des proportions que prend le harcèlement scolaire. Aujourd’hui leur rôle est plus que jamais crucial. Tout comme l’est celui des politiques pour mettre un terme à un phénomène viral insoutenable.