Le 7 janvier à Golbey (Vosges), un jeune adolescent âgé de 13 ans a décidé de mettre fin à sa jeune vie. Le suicide plutôt que de supporter un peu plus le harcèlement qu’il subissait au collège en raison de sa supposée homosexualité.
Face à lui, quatre ados, deux garçons et deux filles. Quatre collégiens qui ont admis s’être moqués à plusieurs reprises de Lucas.
Âgés de seulement 13 ans, ils seront jugés au printemps prochain pour « harcèlement scolaire ayant entraîné le suicide ».
C’est la conviction de la mère de la jeune victime qui a également déclaré, avec beaucoup de dignité, espérer que leur comparution devant la justice les fasse réfléchir et «qu’ils mènent des actions derrière». La maman de Lucas a déclaré vouloir intervenir dans les établissements scolaires pour sensibiliser les enfants au drame du harcèlement.
Cette nouvelle affaire a ému l’opinion publique à l’image du ministre de l’Éducation nationale M. Pap Ndiaye, bouleversé lors de son intervention devant le Sénat.
La nécessité d’inscrire la prévention systématique au harcèlement dans tous les établissements français est une évidence. La mort de Lucas le prouve. Dans la région toulousaine, L’Enfant Bleu intervient depuis de nombreuses années dans les établissements scolaires pour sensibiliser jeunes, enseignants mais aussi parents, à ce fléau. Un travail de fourmis. Un travail indispensable.